Suivi et harcelé à Bakou, le sénateur Frank Pallone a été obligé de quitter l’Azerbaïdjan

« Le membre du Congrès américain Frank Pallone n’est plus en Azerbaïdjan », vient de déclarer Julia Greensfelder, directrice des affaires législatives de la mission spéciale du président américain sur le climat, à l’agence de presse azerbaïdjanaise APA.

Il convient de noter que la visite de Frank Pallone, défenseur de la Cause arménienne en Azerbaïdjan a provoqué une vive condamnation et l’indignation du public -sans doute des agents d’Aliev- il a été pourchassé et harcelé à Bakou.

Frank Pallone prévoyait de participer à la COP29 le 18 novembre et de tenir de nombreuses réunions à Bakou. Il était arrivé à Bakou samedi après-midi. Des agents d’Aliev lui ont réservé une réception électrisée. Mis sous pression par des journalistes pro-gouvernementaus, les seuls encore en liberté, qui se sont dit « offensés » par ses positions pro-arméniennes, Frank Pallone a été harcelé à l’aéroport, à l’hôtel, où un groupe de chefs d’organisations non gouvernementales et de militants sociaux d’Azerbaïdjan étaient constamment « en service » avec des actions et des slogans de protestation. Frank Pallone aurait quitté l’hôtel dans la matinée. Il vient donc de repartir; apparemment par un vol charter spécial en provenance de Bakou.
Un nouveau scandale et une honte pour l’organisation par les Nations unies de la COP29 à Bakou.

Krikor Amirzayan