Le président du Conseil supérieur de la magistrature arménien annonce sa démission

Le président du Conseil suprême de la magistrature, Karen Andreasyan, a annoncé sa démission. Il s’est abstenu d’en révéler les raisons, notant que tout autre commentaire donnerait lieu à divers commentaires et à de fausses hypothèses. « Au lieu de cela, permettez-moi de dire immodestement que j’ai sorti le système judiciaire d’une crise honteuse. Les gens à l’intérieur le savent à coup sûr et l’accepteront probablement (à l’exception de quelques-uns et de leurs proches, que j’ai blessés au nom du traitement chirurgical du système) », a déclaré M. Andreasyan.
« J’ai également posé des dizaines de fondations institutionnelles qui, si elles ne sont pas détruites, profiteront à toutes les personnes qui entreront au tribunal dans un an ou deux », a-t-il ajouté.
Andreasyan a exprimé sa gratitude à tous les juges et huissiers de justice honnêtes et professionnels du système.
« Je suis reconnaissant aux pouvoirs législatif et exécutif, dirigés par le Premier ministre, ainsi qu’aux membres anciens et actuels du Conseil supérieur de la magistrature, d’avoir soutenu notre gestion de la crise et, bien sûr, de m’avoir confié ce poste très difficile mais important », a-t-il noté.
« Je pars sans scandale, sans amertume et sans déception, en ayant enduré cette position toxique le plus longtemps. Je crois sincèrement en la vision de demain d’avoir un tribunal équitable dans une Arménie forte. Je continuerai à soutenir ce grand rêve à divers titres », a-t-il conclu.
L’annonce intervient quelques heures après que les médias ont fait état du limogeage d’un certain nombre de fonctionnaires.