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La Géorgie se dotera d’un nouveau président le 14 décembre lors d’une élection au suffrage indirect, a annoncé mardi le parlement de ce petit pays du Caucase, un processus qui devrait renforcer la mainmise du parti au pouvoir.
Cette ancienne république soviétique des rives de la mer noire traverse une période de turbulences politiques.
Le parti du Rêve géorgien, aux affaires depuis 2012 et accusé par ses détracteurs de dérive autoritaire prorusse, a remporté les élections législatives d’octobre mais le résultat a été rejeté par l’opposition.
Le nouveau parlement a donc vu sa légitimité contestée dès sa première session lundi, à la fois par des manifestants et par la présidente pro-occidentale Salomé Zourabichvili, en rupture avec le parti au pouvoir.
Celle-ci a saisi la Cour constitutionnelle pour faire annuler les résultats des élections.
Malgré cela, les élus géorgiens se sont réunis mardi pour approuver la date de la prochaine élection présidentielle par suffrage indirect, qui aura lieu le 14 décembre prochain.
Le futur président sera élu pour la première fois par un collège électoral plutôt que par le vote populaire, en vertu d’un changement constitutionnel adopté par le Rêve géorgien en 2017.
Avec un tel processus, la victoire d’un fidèle de ce parti et le départ de Salomé Zourabichvili, une ancienne diplomate française, ne fait que peu de doute.
Le parlement a indiqué que l’investiture du futur dirigeant aurait lieu le 29 décembre.
Les élus d’opposition, qui ont lancé un boycott, n’ont pas participé au vote.
Des experts en droit constitutionnel estiment que les décisions prises par le nouveau parlement ne sont pas valides car les élus se sont rassemblés lundi avant même que la Cour constitutionnelle ne se prononce sur le résultat des élections.
Le nouveau mode de scrutin présidentiel prévoit qu’un collège électoral composé de 300 membres, dont 150 députés et des représentants locaux et régionaux, choisira le prochain dirigeant.
Le président, dont les pouvoirs sont très limités, sera élu pour un mandat de cinq ans à l’issue d’un vote public, sans débat préalable dans l’hémicycle.
Pour pouvoir se présenter, chaque candidat doit être soutenu par au moins 30 membres de l’organe de sélection, que le Rêve géorgien contrôle largement.
Il doit ensuite emporter deux tiers des voix au premier tour pour l’emporter. Si ce n’est pas le cas, un deuxième tour est organisé, lors duquel une majorité simple suffit.
La réforme constitutionnelle de 2017 avait aussi réduit les pouvoirs du président, qui ne sera plus autorisé à négocier avec des pays étrangers ou déclarer la loi martiale sans l’approbation du Premier ministre.
Tbilissi, 26 nov 2024 (AFP) –
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