Des progrès concernant la réforme du Code électoral

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Le gouvernement arménien et quatre grands groupes politiques sont parvenus à un accord sur l’un des principaux amendements au Code électoral, qui pourrait être promulgué avant les élections législatives prévues dans le pays, a déclaré hier un représentant du gouvernement.

Le Premier ministre Nikol Pachinian s’est engagé à imposer de telles élections dans un délai d’un an, peu après son arrivée au pouvoir en mai. Une réforme du système électoral existant est largement considérée comme essentielle pour assurer la liberté et l’équité du vote.

Le gouvernement de Pachinian et les quatre forces parlementaires ont formé en juin des groupes de travail séparés chargés de rédiger des amendements au code électoral. Ceux-ci tournent essentiellement autour d’un nouveau mécanisme de répartition des sièges au Parlement et de nouvelles garanties contre les votes multiples et d’autres types de fraude.

Lors des dernières élections législatives tenues en avril 2017, les Arméniens ont voté non seulement pour les partis et les blocs dans leur ensemble, mais aussi pour leurs candidats individuels dans une douzaine de circonscriptions nationales. Ces élections individuelles ont grandement aidé le Parti républicain (HHK) de l’ancien président Serge Sarkissian à remporter le vote. Les riches candidats du HHK comptaient énormément sur leurs ressources financières et leurs relations avec le gouvernement pour gagner de nombreux votes. Sans surprise, le HHK a jusqu’ici résisté à la mise au rebut de ce système voulu par les autres factions arméniennes ainsi que par le nouveau gouvernement.

Daniel Ioannisian, un membre du groupe de travail du gouvernement, a déclaré que les quatre factions parlementaires, y compris le HHK, sont maintenant d’accord sur la nécessité d’abolir ce système de circonscriptions. Pourtant, Ioannisian a averti que deux d’entre eux, la Fédération révolutionnaire arménienne (Dashnaktsutyun) et l’alliance de l’homme d’affaires Gagik Tsarukian, ont proposé un système alternatif par lequel les électeurs seraient toujours capables de choisir des candidats individuels de partis ou de blocs. Cela se ferait sur une base nationale et non régionale.

« Ce n’est pas faisable », a nuancé Ioannisian au service arménien de RFE / RL (Azatutyun.am). Cela compliquerait non seulement le travail des commissions électorales mais préserverait également tous les «risques» associés au système existant de sélection des candidats individuels, a-t-il déclaré.

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