Anne Hidalgo a reçu Nikol Pachinian à la mairie de Paris

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Réception amicale de Nikol Pachinian par Anne Hidalgo à la mairie de Paris.

Anne Hidalgo a notamment déclaré dans son discours :
« Monsieur le Premier ministre, cher Nikol Pashinyan, je suis heureuse de vous accueillir et de voir qu’il y a beaucoup de visages familiers dans la communauté franco-arménienne ici.
Je voudrais vous remercier d’avoir répondu à l’invitation. Je suis sincèrement heureuse que l’amitié entre Paris et l’Arménie soit si profonde. Nous avons un passé commun et un avenir commun que nous devons construire. Le présent c’est la jeunesse qui s’est levé pour vous suivre, qui s’est levé pour la démocratie et pour son avenir, et c’était une marche paisible qui vous a conduit de Gyumri à Erevan et un vent paisible qui souffle dans votre pays. Aujourd’hui, il y a une génération qui partage votre énorme responsabilité. Aujourd’hui, nous sommes unis par la jeunesse. Dans quelques jours, le centre “Tumo” ouvrira ses portes à Paris, ce qui nous a inspiré pour créer votre pays. Cela permettra à des milliers de Parisiens de se préparer au travail numérique dans une atmosphère d’amour, de respect et de confiance. Nous avons recherché et sélectionné un bel établissement culturel à Paris․ Je voudrais remercier le directeur de cet établissement, ainsi que Marie Lou et Bekor Papazian d’avoir accepté ce défi. Nous avons le défi de construire ensemble notre présent et notre avenir, nous devons multiplier les programmes et les mettre en œuvre ensemble. Je sais que nous voulons construire des sociétés plus démocratiques, plus justes et nouvellement créé. Monsieur le Premier ministre, je sais que vous connaissez le prix de la lutte. Atteignons nos objectifs ensemble.  »

Le Premier ministre Nikol Pachinian a déclaré à son tour :
“Chère Madame la Maire,
Chers Compatriotes, Chers Amis,
C’est un grand honneur pour moi de prendre la parole aujourd’hui en présence de la Maire de Paris dans ce bâtiment historique. Puisque Mme Hidalgo a mentionné à plusieurs reprises les événements récents en Arménie, je me réserverais le droit de faire des parallèles et de placer la rencontre d’aujourd’hui dans le contexte de ce qui s’est passé dans notre pays. La révolution en Arménie a effectivement commencé à partir de la place de la France, au centre de laquelle se trouve l’un des chefs-d’œuvre de Rodin, que la France a offert à l’Arménie. Nos rassemblements ont été autour de cette sculpture, et plusieurs fois par jour j’ai averti que cette statue est un chef d’œuvre d’art et notre plus grande tâche n’est pas seulement de changer le pouvoir, mais aussi de veiller à ce que le chef-d’œuvre ne soit pas endommagé. Et bien sûr, à côté du chef-d’œuvre de Rodin, je me suis souvenu de toutes les histoires liées aux différentes révolutions dans le monde. Et sur la place de la France, qui est l’un des plus grands centres de révolutions mondiales, j’ai rappelé les grands progrès de l’humanité dans diverses révolutions, mais en même temps, combien les souffrances que ces révolutions ont portées. Et rappelant l’histoire de la Révolution française et de toutes les révolutions, un problème très clair a été formulé pour nous։ Faire une révolution qui conduira au progrès, conduira à des changements, apportera de nouvelles opportunités, ce qui exclura une nouvelle vague de souffrance. Et nous avons clairement formulé notre problème։ Notre révolution doit être pour l’amour et la solidarité pas pour la souffrance, pas pour les gagnants et les vaincus. Et nous avons réussi à réaliser une révolution d’amour et de solidarité, à faire une révolution pour le bonheur, la liberté et sans la souffrance de personne. Je pense que l’idée de cette révolution et le fait que le centre Tumo sera ouvert à Paris, à Moscou, au Liban, à Tirana et à Berlin montre le contenu clé de la nouvelle Arménie. Nous sommes un pays qui veut et peut devenir un participant important et utile au progrès de l’humanité et de la civilisation, pour rendre la vie humaine plus libre, plus heureuse, plus tolérante et plus civilisée. Et nous marchons sur ce chemin, chaque jour, nous sommes plus confiants dans cette voie et en fait, nous marchons.  »

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